6 juin 1944 : la guerre déferle sur la paisible Normandie. La bataille qui s'engage avec le Débarquement va durer trois mois au lieu des trois semaines prévues dans les plans des Alliés. Les Bas-Normands se trouvent plongés au beau milieu de l'un des affrontements majeurs de la guerre. Ils ont subi les terribles bombardements aériens, les échanges d'artillerie, les mitraillages sur les routes, responsables de la mort de 14 000 civils. Chassés de leurs villes en ruine, plus de 100 000 hommes, femmes et enfants ont mené une vie de réfugiés dans les granges et les étables des fermes des alentours ; 150 000 personnes, contraintes de fuir les combats, ont connu les affres d'un exode vers l'inconnu, par des chemins pleins de dangers. Combien d'autres ont vécu des heures d'angoisse tapis au fond d'une tranchée, recroquevillés dans un fossé, cachés dans une cave, une carrière souterraine, voire au fond d'une mine de fer ? Si les sources militaires abondent, il n'en va pas de même pour les civils. Nombre de Normands, conscients de vivre un événement hors du commun, ont consigné les faits dans des journaux intimes, des carnets, des lettres ; d'autres ont écrit leur témoignage après la guerre. Soixante-dix ans plus tard, cette documentation irremplaçable, jointe à une iconographie d'une grande richesse, permet de restituer l'histoire méconnue des civils dans la bataille de Normandie.
Avis des internautes sur LES CIVILS DANS LA BATAILLE DE NORMANDIE OREP (0 avis)
Ce site utilise des cookies destinés à vous offrir une expérience utilisateur optimisée et personnalisée, à réaliser nos statistiques d'audience, ou à vous proposer de la publicité et des offres adaptées à vos envies et centres d'intérêt. Vous pouvez cependant décocher les cookies que vous ne souhaitez pas que nous utilisions.
Conditions d'utilisation de ces cookies
Les cookies techniques sont nécessaires au fonctionnement du site et ne peuvent être désactivés. Cependant, ils ne sont collectés et utilisés que durant votre présence sur ce site.